1 – Qu’est-ce que je souhaite protéger et pourquoi ?
Est-ce que je veux protéger des biens, des personnes, les deux ? Qu’il s’agisse des bijoux de famille, du disque dur qui contient tous vos souvenirs, de vos enfants qui dorment à l’étage, de vous-même, de vos animaux adorés, vous devez vous poser la question de savoir ce que vous attendez de votre système d’alarme, et l’indiquer à votre installateur. Bien souvent, on se dit que l’on ne possède pas d’objets de grande valeur. Mais toutes les personnes interrogées suite à un cambriolage répondent de la même manière : « au fond, les objets volés n’ont pas grande importance. En revanche nous ne dormons plus, nous ne nous sentons plus chez nous, notre intimité a été violée et nous avons l’impression de vivre avec des fantômes dans la maison. »
2 – Quelles sont les habitudes de mon foyer ?
Pensez à indiquer à votre installateur les habitudes de vie de votre foyer, notamment :
– Où dormez-vous ? A l’étage, au rez-de-chaussée ?
– Vous arrive-t-il d’ouvrir une fenêtre au beau milieu de la nuit, ou de descendre boire un verre d’eau dans la cuisine ?
– Avez-vous des animaux qui vont-et-viennent dans la maison ? De quelle taille ? Montent-ils sur les meubles ?
– Avez-vous des enfants adolescents susceptibles de rentrer tard dans la nuit, ou un conjoint qui part tôt le matin ou rentre tard dans la nuit ?
Toutes ces informations permettront à votre installateur de concevoir un système adapté à vos habitudes de vies.
3 – En cas d’alarme, qui avertir ?
En cas d’alarme, que vous ayez recours aux services d’un télésurveilleur ou non, vous serez toujours les premiers prévenus. Mais si, pour une raison ou une autre, vous ne répondiez pas au téléphone, qui devrait être prévenu ? Un voisin ? Un ami ou un membre de la famille habitant proche de chez vous ? Dans tous les cas, gardez bien à l’esprit que vous ne pourrez, et ne devriez, pas compter sur ces proches pour intervenir. Bien au contraire, cela leur ferait prendre des risques considérables. Tout au plus leur demanderez-vous (vous ou le télésurveilleur), sans trop s’approcher et sans risquer de croiser le chemin d’éventuels cambrioleurs, s’ils aperçoivent une activité suspecte dans votre domicile. Auquel cas les forces de l’ordre pourront être alertées.
4 – En cas d’absence prolongée, que se passe-t-il?
Il vous arrive de vous absenter plusieurs semaines, voire plusieurs mois ? Pour des vacances, des voyages professionnels, parce qu’il s’agit de votre résidence secondaire ? En cas de visite indésirée, vous attendez de votre système d’alarme qu’il remplisse sa fonction primaire, à savoir déclencher ses sirènes et faire déguerpir l’intrus. Mais vous aimeriez également être prévenu de cet évènement, c’est naturel. Mais que se passe-t-il en cas de coupure de courant ? Ou si vous n’avez pas/plus internet sur place ? Rassurez-vous, il y a des solutions pour toutes ces situations. Il suffit de le savoir dès la conception du système !
5 – Qui est susceptible d’interagir avec mon système d’alarme ?
A part les membres de votre foyer, qui va utiliser votre système d’alarme ? Et d’ailleurs, les membres de votre foyer, combien sont-ils ? Sont-ils autonomes, entrent-ils et sortent-ils de votre domicile en votre absence ? Peut-on leur confier une télécommande ? Peut-être vaudrait-il mieux qu’ils utilisent le clavier ? Et les personnes externes à votre foyer, quel niveau de confiance leur accordez-vous ? Le personnel de ménage, les aides à domicile, le jardinier, ont-ils accès à toutes les parties de votre propriété ? Peut-être est-il judicieux de partitionner le système, afin, par exemple, que le jardinier ne puisse désarmer que les parties extérieures et le cabanon, mais pas la maison ? Toutes ces informations sont importantes car elles vont conditionner le matériel que vous proposera votre installateur.
6 – Comment est ce que je veux utiliser mon alarme au quotidien ?
Vous souhaitez protéger votre habitation quand vous vous absentez, c’est évident. Sachez que (très) nombreux sont les cas de cambriolage alors que les habitants sont sur place : vous déjeunez avec des amis sur la terrasse, ou tout simplement dormez à l’étage, pendant que l’on vous dévalise la maison en toute discrétion. Dans le meilleur des cas, vous constatez les dégâts après le départ des cambrioleurs, dans le pire, vous tombez sur eux pendant leurs méfaits. Il tout à fait possible, et même vigoureusement conseillé, de vous protéger également quand vous êtes sur place, distrait ou endormi. Mise en service partielle, protection périmétrique, détection extérieure… Il existe de nombreuses solutions pour se prémunir contre les agressions en votre présence.
7 – J’hésite avec un système de vidéosurveillance, que choisir ?
La réponse est simple. Un système de vidéosurveillance vient dans un second temps. C’est un excellent complément au système d’alarme car il permet de collecter des preuves et surtout de faire une levée de doute immédiate en cas d’alarme (sur ce dernier point, les systèmes d’alarme récents le permettent également grâce aux détecteurs à prise d’image). Mais ce que l’on doit attendre d’un système de sécurité, c’est d’empêcher, de perturber l’action des cambrioleurs. Or, une caméra de surveillance ne vous permettra que de constater, impuissant, que des gens pillent votre domicile. Un système d’alarme permettra de manière autonome d’avertir les personnes ou services concernés, grâce à sa sirène extérieure, et grâce à sa sirène intérieure, de perturber les cambrioleurs : assourdis , ils ne seront pas en mesure d’entendre ce qui se passe à l’extérieur et ne pourront donc pas détecter l’approche de forces de l’ordre.
